Pour Brenda Zulu, « le numérique c’est
l’avenir »
Brenda pense alors qu’un journaliste moderne,
dans son travail quotidien, doit se servir non pas de toute la panoplie des
médias sociaux existants, au risque de
s’embrouiller, mais au moins de quelques uns pour étoffer ses articles,
tout en gardant la distance nécessaire, en recoupant absolument les
informations qui y sont puisées. L'avantage, relève-t-elle, c'est que le journaliste qui s'exprime sur la toile n'est plus confiné. Il utilise à la fois l'écrit, l'audio et le visuel dans ses reportages, contrairement à celui qui se limite aux médias classiques (presse écrite, radio et télévision).
A Johannesburg
Les
journaux, jadis considérés comme des dinosaures du secteur média, sont
en voie de disparition. A moins de se frayer un espace sur la toile, pour
échapper à une mort presque certaine, dit Brenda Zulu.
Intervenant devant une vingtaine de
journalistes africains réunis le 28 novembre 2013 dans le cadre d’un atelier de
deux jours à Centurion, ville située à une quarantaine de kilomètres de
Johannesburg, capitale Sud-africaine, Brenda Zulu, a passé en revue les
dernières techniques de collecte et de diffusion d’informations disponible sur
le web.
Brenda Zulu debout, lors de son exposé
C’est avec beaucoup d’admiration que ces
hommes et femmes des médias ont découvert que les réseaux sociaux, encore
appelés web 2.0, n’ont plus de secret pour cette journaliste blogueuse, membre fondatrice
du "Global Voice" –une association internationale de journalistes blogueurs-, qui a ces outils innovants dans sa paume de
main.
Aucune plateforme n’échappe à cette
passionnée des TIC, depuis de longues dates. Elle navigue allègrement sur Facebook, Twitter, LinkedIn,
Google-groups,+,alerts,talk-, Skype, Blogs, Scoop.it, ThingLink+, TimeslinesJS,
Storyful, Follower, Topsy, TinEye, Bambuser, Story Maker, Delicius, Videolicius,
IsaidWhat, RSS feeds, You Tube, Storify, Greenalp.com, Datawrapper, Dropbox,
Evernote, Instapaper, Flickr, Picasa, Pinterest…
Brenda parle de ces médias sociaux avec maestria, s’arrêtant sur la spécificité de chaque plateforme et les avantages qu’elle offre au journaliste, qui peut en jouir en fonction de ses besoins : collecte, traitement et diffusion d’information écrite, audio ou vidéo ; agrégation des contenus web, calepin, archivage et partage de documents etc. Pour elle, l'ancienne génération de journalistes qui se contentaient de faire des articles à diffuser uniquement dans les journaux papiers, à la radio ou à la télévision doit s'éteindre, pour laisser la place à la nouvelle génération, qui porte également le contenu de sa diffusion sur Internet pour une meilleure visibilité. C'est l'ère du numérique, observe-t-elle, invitant toute la presse à s'arrimer ou disparaître. D'ailleurs, elle rappelle que 2015 est la date butoir donnée à la télévision pour se mettre au numérique.
Brenda parle de ces médias sociaux avec maestria, s’arrêtant sur la spécificité de chaque plateforme et les avantages qu’elle offre au journaliste, qui peut en jouir en fonction de ses besoins : collecte, traitement et diffusion d’information écrite, audio ou vidéo ; agrégation des contenus web, calepin, archivage et partage de documents etc. Pour elle, l'ancienne génération de journalistes qui se contentaient de faire des articles à diffuser uniquement dans les journaux papiers, à la radio ou à la télévision doit s'éteindre, pour laisser la place à la nouvelle génération, qui porte également le contenu de sa diffusion sur Internet pour une meilleure visibilité. C'est l'ère du numérique, observe-t-elle, invitant toute la presse à s'arrimer ou disparaître. D'ailleurs, elle rappelle que 2015 est la date butoir donnée à la télévision pour se mettre au numérique.
Présidente du réseau des journalistes
africains du PDDAA -Programme détaillé pour le développement de l’agriculture
africaine- Brenda Zulu a ainsi encouragé ses confrères venus de 15 pays
africains et tous membres de ce réseau, à faire abondamment usage des nouveaux
médias pour disséminer, dans le monde, l'information sur l’agriculture, considérée aujourd'hui comme moteur incontournable du
développement de l’Afrique. Elle les invite à utiliser ces canaux innovants de diffusion de l'information pour relayer les frustrations des agriculteurs, leurs succès, parler des ressources disponibles, bref, des faits et gestes des acteurs du secteur agricole.
La rencontre a été organisée par le PDDAA,
une structure de l’Agence de planification et de coordination du Nouveau
partenariat pour le développement de l’Afrique, NEPAD.
C’est en mars 2013, lors de la 9ème plateforme de
partenariat du PDDAA en Éthiopie, que le NEPAD et la Commission de l'Union
africaine (CUA) ont lancé le réseau de journalistes du PDDAA. Le but de cette
initiative est de renforcer la couverture médiatique du développement agricole
en Afrique.
Ledit réseau contribue également à renforcer les
capacités des journalistes africains travaillant ou désirant travailler sur le développement de l'agriculture, en leur permettant de
collaborer, en partageant des idées d'articles et des informations utiles.
Marie-Noëlle
Guichi
A Johannesburg