Par
Marie-Noëlle
Guichi
Libreville, la capitale Gabonaise,
se prépare à accueillir la toute première édition du Colloque international baptisé :
« Regards croisés sur le développement en Afrique ». Ce rendez-vous très
attendu par les acteurs économiques africains aura lieu du 27 au 29 mars 2014.
Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon |
Initié
par les enseignants-chercheurs de l’Institut Supérieur de Technologie (IST),
réunis au sein du Laboratoire de Recherches en Sciences de l’informatique et de
Gestion (LARSIG) de Libreville, en partenariat avec l’École Supérieure de
Gestion d’Informatique et des Sciences (ESGIS), ladite rencontre est placée
sous le thème global: « Enjeux et perspectives de la microfinance et des
partenariats pour les territoires du Sud ».
L’objectif
que se fixent les organisateurs du Colloque International de Libreville, CIL2014,
est d’amener la communauté scientifique en gestion et informatique, à
s’exprimer sur la microfinance comme outil de développement des territoires en
Afrique. L’occasion permettra de débattre de plusieurs sous-thèmes ayant un
lien étroit avec la microfinance.
Quelques succès mitigés
L’équipe
conjointe des chercheurs de LARSIG et de l’ESGIS s’est rendue compte qu’alors
que plusieurs zones du globe connaissent une implantation progressive des
conditions de l’émergence économique, l’Afrique présente quelques succès
mitigés, et de nombreux résultats insuffisants.
Pour
eux, cette situation, beaucoup plus marquée dans la partie subsaharienne, donne
aux mots de René Dumont, « l’Afrique (…) est mal partie », une allure de
mauvais sort.
En
effet, selon le rapport 2011 du PNUD, 34
des 42 nations identifiées comme ayant « la plus faible valeur de l’Indice de
Développement Humain (IDH)» sont situées en Afrique.
Aujourd’hui,
l’Afrique est le continent le plus pauvre au monde, d’après Abdulkadir M.S,
dans un ouvrage publié en 2010. D’où la série d’interrogations des promoteurs
du CIL2014.
Les secteurs frappés par l’inertie
Ces
chercheurs veulent notamment savoir : pourquoi le continent africain se
développe difficilement ; quel mal
principal mine l’Afrique ; si le sous-développement de l’Afrique est un
mauvais sort ou une fatalité ; et comment les problèmes de développement
peuvent être résolus sur le continent.
La
première édition du Colloque « Regards croisés sur le développement en Afrique
» souhaite répondre à ces questionnements, en lançant de vastes investigations
objectives sur la question du développement en Afrique.
Déjà,
l’étendue de sa complexité incite les chercheurs réunis au sein du LARSIG à
proposer à la Communauté scientifique internationale, l’adoption d’une approche
transversale de cette question, tant les secteurs frappés par l’inertie et
l’inorganisation sont nombreux. Nous y reviendrons en temps opportun.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire