Par Michel TESSOH TENE
Réunis au Palais des congrès à Yaoundé depuis mardi à l’initiative du réseau AIDE21, les jeunes africains chercheurs et porteurs de projets innovants dans le domaine des métiers verts, ont clôturé leurs activités hier, en se donnant rendez-vous en 2016, pour la prochaine édition qui pourrait se tenir au Mali.
Des activités qui ont animé ce dernier jour de la
rencontre, l’atelier intitulé « le
tourisme durable : comment valoriser l’identité des territoires ? »
a été des plus captivants.
Réunis au Palais des congrès à Yaoundé depuis mardi à l’initiative du réseau AIDE21, les jeunes africains chercheurs et porteurs de projets innovants dans le domaine des métiers verts, ont clôturé leurs activités hier, en se donnant rendez-vous en 2016, pour la prochaine édition qui pourrait se tenir au Mali.
Des participants à FAEVEM 2013 |
Le Professeur TCHINDJANG Mesmin du département de
Géographie de l’Université de Yaoundé I qui a conduit les travaux de cet
atelier, a relevé les enjeux du tourisme durable pour le développement de
l’Afrique, avant de souligner quelques limites de cette forme de tourisme.
Pour lui il y a du positif dans le tourisme quand il
offre par exemple des emplois, permet de vendre l’image d’un pays, etc. De
même, le côté négatif peut relever de la
destruction du patrimoine culturel local et la dégradation de l’environnement.
Valoriser le
patrimoine du pays
Parlant des enjeux du tourisme durable sur l’identité
des territoires, l’universitaire a relevé qu’il s’agit de mettre un accent
particulier sur le respect de l’authenticité socioculturelle des communautés
hôtes.
Il s’agit de mettre en valeur tout le potentiel d’un
territoire tout en évitant de le détériorer. Pour lui, le tourisme durable
n’est pas une utopie, il est viable et contribue à la valorisation du
patrimoine local. Il est également pourvoyeur d’emplois.
Le panel face au public |
LOBE joseph, représentant du Ministère des arts et de
la culture, qui intervenait dans le même atelier, a souligné à son tour
l’importance des arts et de la culture dans le développement d’un pays.
Répondant à la question d’un participant, il a affirmé
que « le gouvernement camerounais
mène plusieurs actions dans ce domaine. L’adoption en cette année 2013 d’une
loi sur la protection de notre patrimoine culturel, participe de cet
engagement. L’existence même d’un ministère des arts et de la culture, le
projet de construction des salles de spectacle dans les dix régions du pays, ou
encore le fait que chaque année l’Etat mette à la disposition des créateurs des
œuvres de l’esprit une somme d’un milliard de francs CFA en disent davantage ».
Il s’accorde
avec le Professeur TCHINDJANG sur le fait que la culture et les arts, tout
comme le patrimoine national en général, peut constituer un levier pour le
développement, à condition d’être valoriser en intégrant tous les acteurs.
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