vendredi 13 décembre 2013

FAEVEM 2013 : le tourisme durable au centre des discussions

Par Michel TESSOH TENE

Réunis au Palais des congrès à Yaoundé depuis mardi à l’initiative du réseau AIDE21, les jeunes africains chercheurs et porteurs de projets innovants dans le domaine des métiers verts, ont clôturé leurs activités hier, en se donnant rendez-vous en 2016, pour la prochaine édition qui pourrait se tenir au Mali. 


Des participants à  FAEVEM 2013
Des activités qui ont animé ce dernier jour de la rencontre, l’atelier intitulé « le tourisme durable : comment valoriser l’identité des territoires ? » a été des plus captivants. 

Le Professeur TCHINDJANG Mesmin du département de Géographie de l’Université de Yaoundé I qui a conduit les travaux de cet atelier, a relevé les enjeux du tourisme durable pour le développement de l’Afrique, avant de souligner quelques limites de cette forme de tourisme.

Pour lui il y a du positif dans le tourisme quand il offre par exemple des emplois, permet de vendre l’image d’un pays, etc. De même, le côté négatif  peut relever de la destruction du patrimoine culturel local et la dégradation de l’environnement.


Valoriser le patrimoine du pays

Parlant des enjeux du tourisme durable sur l’identité des territoires, l’universitaire a relevé qu’il s’agit de mettre un accent particulier sur le respect de l’authenticité socioculturelle des communautés hôtes.
Il s’agit de mettre en valeur tout le potentiel d’un territoire tout en évitant de le détériorer. Pour lui, le tourisme durable n’est pas une utopie, il est viable et contribue à la valorisation du patrimoine local. Il est également pourvoyeur d’emplois.

Le panel face au public
LOBE joseph, représentant du Ministère des arts et de la culture, qui intervenait dans le même atelier, a souligné à son tour l’importance des arts et de la culture dans le développement d’un pays. 

Répondant à la question d’un participant, il a affirmé que « le gouvernement camerounais mène plusieurs actions dans ce domaine. L’adoption en cette année 2013 d’une loi sur la protection de notre patrimoine culturel, participe de cet engagement. L’existence même d’un ministère des arts et de la culture, le projet de construction des salles de spectacle dans les dix régions du pays, ou encore le fait que chaque année l’Etat mette à la disposition des créateurs des œuvres de l’esprit une somme d’un milliard de francs CFA en disent davantage ».

Il s’accorde avec le Professeur TCHINDJANG sur le fait que la culture et les arts, tout comme le patrimoine national en général, peut constituer un levier pour le développement, à condition d’être valoriser en intégrant tous les acteurs.

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