Par Marie-Noëlle Guichi
Les médias africains, en conclave à Yaoundé du 10 au 13 décembre 2013, ont avoué l’importance de l'Agenda 2063, cette nouvelle vision portée par la Commission de l’UA. Mais pour eux, avoir une vision ne suffit pas. Il faut agir.
L’on
devra faire également appel à la diaspora africaine pour soutenir cette dynamique.
Pour y arriver, il faudra une jeunesse entreprenante, dont les actions
combinées à l’utilisation efficiente des ressources et des technologies de
l’information et de la communication permettront un développement durable
du continent.
Les médias africains, en conclave à Yaoundé du 10 au 13 décembre 2013, ont avoué l’importance de l'Agenda 2063, cette nouvelle vision portée par la Commission de l’UA. Mais pour eux, avoir une vision ne suffit pas. Il faut agir.
Pour
les journalistes conviés à cette concertation, l’Union Africaine doit se doter
d’une stratégie planifiée, à plus ou moins long terme, sur 5, 10, 25 et 50 ans.
Il s’agit de se doter d’un bon planning, de s’assurer une mise en application
efficiente du chronogramme arrêté.
Une vue des participants à la concertation au Hilton |
Ils
souhaitent que toutes les composantes de la société soient impliquées dans toutes
les actions de l’Agenda 2063, pas seulement à la phase des consultations qui
ont cours en ce moment, mais pendant la réalisation des projets aussi.
Que
les Etats africains combattent la corruption sur le continent et fassent en
sorte que les domaines de l’éducation et de l’agriculture soient les secteurs
prioritaires qui portent le développement de l’Afrique.
Renouveler la classe dirigeante
Les
journalistes soutiennent qu’il est important d’insister sur la créativité,
l’innovation et la productivité pour le développement de l’Afrique. Tout cela
passe, disent-ils, par le renouvellement de toute la classe dirigeante
politique, économique, sociale et culturelle ; afin que la jeune
génération impulse la renaissance de l’Afrique.
Emrakeb
Assefa, The African Editors
Forum
|
A
ce sujet, il est important de promouvoir une implication plus accrue des
femmes; d’encourager les programmes de développement communautaire ; et de
faciliter les initiatives privées et individuelles.
Toutes ces propositions ont
été faites par écrit, par les médias africains, à l’Union Africaine. Ces médias
entendent veiller à l’application de ces recommandations. Sinon, ils écriront
pour dénoncer. En le faisant, ils sont dans leur rôle de chiens de garde de la
société.
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